Addictions,  Réflexologie

Addictions – Novembre, le mois sans tabac

Le spectre des addictions tend aujourd’hui à s’élargir: binge drinking, gaz hilarant, consommation excessive de bronzage en centres d’UV, jeux, smartphone, séries télévisées, cannabis de synthèse, entraînement sportif abusif… Ces pratiques engendrent de grands risques sanitaires d’autant qu’elles apparaissent dans des populations de plus en jeunes et ce malgré des campagnes de prévention régulières. Des centres  tels le CSAPA, de nombreuses associations comme Tabac et Liberté, Alcooliques anonymes, Fédération addictions existent. Ils tentent de construire des réponses et des accompagnements adaptés au contexte personnel, social, économique et politique. Depuis 2017, une page facebook est ouverte (mouvement #MoisSansTabac), une application e-coaching, une valise kit d’aide sont disponibles pour soutenir les volontaires à l’arrêt du tabac.

L’apport de la réflexologie dans le sevrage à une addiction prend toute sa place dans une approche pluridisciplinaire. Elle participe à la prise en charge de la personne souffrant d’une addiction en complément du suivi médical et de pratiques variées: groupe de parole, relaxation, hypnose, psychothérapie, activité physique, diététique, atelier artistique.

S’appuyant sur la motivation du patient, le réflexologue personnalisera son traitement en fonction de l’origine et de la forme de l’addiction, des tensions et des troubles émotionnels présentés; le travail des zones de l’hypophyse et de l’hypothalamus qui produisent des endorphines sera bénéfique au sevrage ainsi que la stimulation des glandes surrénales qui fournissent le cortisol (un manque de cette hormone favorise le terrain addictif).

Dans le cas de la cigarette, du café, on travaillera à la modification de la perception du goût grâce au travail de points spécifiques. Puis on cherchera à atténuer les effets négatifs du sevrage (insomnie, anxiété, sautes d’humeur, prise de poids) en agissant sur les zones de détente, celles du cerveau et du système nerveux autonome. A plus long terme, la réflexologie aidera au maintien de l’abstinence en pratiquant des séances de plus en plus espacées.

 

Ces informations ne se substituent en aucun cas à un avis ou traitement médical.

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